Portrait du fondateur de FINETIKA par Businessmagazine
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Article rédigé par Anouk Julien-Blanco pour Businessmagazine
«Avec Finetika, je veux faire gagner de l’argent à mes clients». Parfois non annoncés, les frais bancaires peuvent s’avérer être très élevés. Avec sa société « Finetika », Anthony Chatelanat propose aux particuliers d’optimiser le rendement de leur épargne en les conseillant sur ce qu’il y a de plus intéressant pour leur portefeuille.
UNE ÂME D’ENTREPRENEUR
A la base, Anthony Chatelanat n’aurait jamais dû monter son entreprise. Occupant depuis quinze ans des postes prestigieux dans des banques, ce cadre dynamique percevait des revenus confortables et n’avait aucune raison de se mettre à son compte. «Mon salaire a énormément diminué depuis que je ne suis plus employé», explique ce jeune genevois. Pourtant, depuis deux ans, il a claqué la porte des grands noms de la finance et développe un concept au service des particuliers. «L’envie de fonder ma société a été plus forte que tout», poursuit Anthony. Avec le soutien de la Fondetec, son désir d’indépendance devient réalité.
LA FINANCE EST UNE PASSION
Depuis qu’il est gamin, Anthony a deux passions : le sport et la finance. Quand son emploi du temps le lui permet, Anthony pratique le volley et le badminton. Mais ce forcené du travail ne reste jamais très loin de sa calculatrice. C’est en discutant avec son entourage qu’il a réalisé à quel point les gens en avaient marre des coûts de gestion et mesuré l’intérêt de ce business. «Aujourd’hui et de plus en plus, les clients regardent de près les frais retenus par les banques. Que ce soit le trentenaire qui a hérité d’une importante somme d’argent ou le quadragénaire ayant constitué lui-même sa fortune, toutes ces personnes se rapprochent de Finetika. Je leur propose une analyse transparente des placements et un conseil neutre garantissant la solidité des intérêts financiers», détaille Anthony dont le rôle est vraiment d’orienter des investisseurs sur ce qu’il y a de plus rentable. La société ne vend pas de produits et ne reçoit aucune commission. Il n’y a donc aucun conflit d’intérêt dans les conseils prodigués. Son business s’adresse à une clientèle assez vaste et pas seulement aux hyper fortunés. «En règle générale, mes clients ont un capital qui oscille entre 200 000 et 5 000 000 CHF», explique Anthony. Il le reconnaît «le plus difficile est de se faire connaître. Il y a tout un travail de communication et ce n’est pas évident». Mais Anthony Chatelanat l’a remarqué, les établissements bancaires parlent de lui et ça c’est déjà bon signe…